Le taux d'endettement se calcule en divisant le total des charges liées à l'endettement (comme les mensualités de crédit) par le revenu net mensuel du ménage ou de l'entreprise. Le résultat est exprimé en pourcentage. Par exemple, si une personne consacre 600 euros par mois au remboursement de ses prêts et dispose d'un revenu mensuel net de 2 000 euros, son taux d'endettement sera de 30 %.

Le taux d'endettement est crucial car il permet d'évaluer la santé financière d'un ménage ou d'une entreprise. Un taux élevé peut indiquer une situation financière précaire, avec un risque accru de surendettement, tandis qu'un taux bas suggère une meilleure maîtrise des finances et une plus grande capacité à faire face aux imprévus.

Pour les banques et autres institutions financières, le taux d'endettement est un critère clé lors de l'octroi de crédits. En général, un taux supérieur à 33 % est considéré comme risqué, bien que ce seuil puisse varier en fonction de la situation financière globale de l'emprunteur. Au-delà de ce seuil, le risque de défaut de paiement augmente, ce qui peut mener à des refus de crédit ou à des conditions d'emprunt plus strictes.

Il n'existe pas de taux d'endettement universellement idéal, car celui-ci dépend de plusieurs facteurs tels que le niveau de revenu, la stabilité de l'emploi, la nature des dettes, et les perspectives financières futures. Toutefois, un taux inférieur à 30 % est généralement conseillé pour maintenir un équilibre financier. Ce pourcentage permet de couvrir les dépenses courantes, de rembourser les dettes, tout en laissant une marge pour l'épargne et les imprévus.